Présentation

Grâce à plusieurs systèmes de mémoire complémentaires, les expériences vécues laissent une trace durable dans l’intimité fonctionnelle des structures cérébrales qui organisent et adaptent notre comportement aux contraintes physiques, physiologiques et sociales de notre environnement. Toutefois, dans certaines circonstances, du fait de comportements particuliers ou en raison de maladies (consommation de drogues, maladies neurodégénératives, vieillissement), le cerveau peut faillir dans le traitement des informations associées à une expérience, et être à l’origine de comportements inappropriés. Le terme de plasticité décrit la dynamique des processus cérébraux mis en œuvre en réponse à un signal environnemental. 

 Ce terme est la clé de voûte des recherches menées au LNCA.

Bâtiment du département psychologie de l’Unistra: l’antre du LNCA

   Le LNCA s’intéresse donc aux processus neurobiologiques qui sous-tendent les mécanismes neuroadaptatifs (cognitifs en particulier) dans une situation normale ou anormale (e.g. maladie, addiction). Ces mécanismes neuroadaptatifs engagent plusieurs structures corticales (e.g. l’hippocampe, le cortex préfrontal et entorhinal) ainsi que des structures sous-corticales (e.g. les noyaux thalamiques rhomboïdes et reuniens, le striatum et l’habenula). Ils nécessitent des changements et des réorganisations durables à l’échelle moléculaire et cellulaire, mais aussi à l’échelle des circuits neuronaux et des réseaux cérébraux. Nous menons nos recherches à l’aide d’une variété de modèles animaux (Rat, Souris) modélisant des maladies neurodégénératives (maladie d’Alzheimer, démence à corps de Lewy, maladie de Huntington), le vieillissement et l’addiction.